À la suite de la suspension du Grand Congrès de la Jeunesse par le Conseil Provincial de la Jeunesse (CPJ) du Lualaba, la Fondation MAP a officiellement saisi les ministères nationaux de la Jeunesse et de l’Intérieur. L’objectif : contester cette décision jugée hâtive et demander sa révision.

Dès ce mardi, un recours sera également adressé aux autorités provinciales pour rappeler le respect des droits garantis par la Constitution de la RDC, notamment les articles 23 et 26 qui protègent la liberté de réunion et de manifestation pacifique. La Fondation MAP invoque également les textes encadrant les initiatives portées par les jeunes.

L’initiative du Grand Congrès visait à offrir un espace de dialogue, de réflexion et d’innovation pour les jeunes du Lualaba et de tout le pays. « Notre seul objectif est de créer un cadre constructif, inclusif et tourné vers l’avenir », souligne la Fondation.

La Fondation MAP précise qu’elle ne se substitue ni au CPJ ni au CNJ, et reste ouverte à toute collaboration. Elle se dit prête, à titre de bonne foi, à modifier le nom de l’événement si celui-ci prête à confusion, tout en conservant son esprit initial.

En conclusion, la Fondation lance un appel à l’unité et au dialogue : « Ensemble, redonnons à la jeunesse congolaise la place qui lui revient : celle d’un acteur central du développement, de la paix et de l’innovation. »

Rédaction