Dans un contexte tendu par les revendications sociales, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa A. Andali, a réussi le pari de conjuguer engagement diplomatique et proximité humaine. Ce vendredi, la chancellerie congolaise a été le théâtre d’une activité intense, marquée par deux audiences diplomatiques majeures et une attention particulière portée aux préoccupations du personnel administratif.

La journée a débuté dès 9h avec la réception de M. Fabrice Basile, Chargé d’affaires a.i. de la Délégation de l’Union européenne en RDC. Cette première prise de contact, empreinte de cordialité, augure d’un renforcement des liens entre le ministère de la Justice et l’Union européenne, notamment dans les domaines du renforcement institutionnel et de l’appui à l’État de droit.

À 11h, l’Ambassadeur de France en RDC, M. Rémi Maréchaux, a été reçu à son tour pour des échanges autour de la coopération bilatérale, soulignant l’importance que les partenaires internationaux accordent à la stabilité et à la modernisation du secteur judiciaire congolais.

Mais au-delà de la diplomatie, c’est sur le terrain social que le Ministre d’État a marqué les esprits. Alors que des agents de l’administration manifestaient pour réclamer leurs primes impayées, Guillaume Ngefa a fait preuve d’un leadership empathique en recevant d’abord les syndicalistes, puis en allant personnellement à la rencontre des agents rassemblés. Sa démarche directe et respectueuse a été saluée par des chants et des applaudissements, signe d’un soulagement palpable.

Le Ministre d’État a réaffirmé que la situation des primes impayées est une priorité de son mandat, promettant de tout mettre en œuvre pour rétablir la justice au sein même de son ministère.

Avant de se rendre au Conseil des ministres, Guillaume Ngefa a donné un signal fort : celui d’un homme d’État capable d’écouter, d’agir et de représenter avec dignité la République, tant sur la scène internationale qu’auprès des siens.

Arnold TSHIMANGA