Le quatuor Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila, a signé signature une déclaration conjointe. selon ce document ces opposants expriment leur accompagnement aux initiatives des délégués du gouvernement et de la rébellion de l'AFC/M23 et la déclaration des principes entre Kinshasa et Kigali sous les auspices américaines qui représentent une avancée "significative" dans la résolution de la crise sécuritaire mais, il dénonce le fait qu'elles ne constituent pas une base "suffisante" pour une solution définitive et durable de la crise.
en réaction, Christian Mbumb, jeune parlementaire et analyste politique du lualaba estime que l'opposition politique a raison mais il faudrait aussi mettre en veilleuse certaines accusations fondées ou nom fondées au nom de la paix au pays.
pour Christian Mbumb, l'opposition non armée n'a certes pas tord, son role n'etant que de s'exprimer sur les situations qui touchent le pays.
Il appuie ses allégations selon lesquelles, les négociations qui se passent à Doha ne peuvent rien apporter à la paix en RDC. Christian Mbumb partage aussi l'avis sur l'importance des négociations en interne.
"moi je pense que la RDC étant un Etat souverain et notre souveraineté stipule que les problèmes où Crises en interne puissent être résolu par ses fils et filles et donc vous ne pouvez pas prévaloir avoir une solution en externe alors qu'en interne il y'a une crise. Cette guerre n'est pas seulement une guerre politique c'est aussi une guerre sociale, c'est aussi une guerre interculturelle. Et donc elle est sur plusieurs dimensions et alors lorsqu'on trouvera une solution en interne c'est alors qu'on pourra envisager aussi d'aller sur le plan international. Donc vous ne pouvez pas penser à trouvé des solutions à Doha, à Luanda où encore au Togo où n'importe où si en interne il y'a un conflit. aujourd'hui vous prêter beaucoup plus des crédibilité à l'opposition armée mais celle non armée est mis à l'écart moi je pense qu'il faut réunir toutes les intelligences en interne pour que nous puissions être fort, la force c'est en interne pas en externe." a-t-il insisté.
quant à la communauté internationale, Christian Mbumb ajoute;
"Un etat est état lorsque ses pairs lui donnent cette crédibilité d'etre comme tel. Au delà de cette paix en interne, il faut aussi que nous puissions être en paix avec nos voisins, avec les occidentaux c'est ainsi que nous pouvons parler dune paix durable. comment pouvons-nous etre en paix si nous ne sommes pas d'accord avec la communauté internationale qui veut avoir une part de nos minerais. Donc au dela de cette paix en interne, de ce dialogue en interne, il faudrait aussi que nous puissions être en paix avec nos voisins et avec les occidentaux ". a-t-il poursuivi.
Au pays c'est une autre situation qui se vit. Pendant que les négociations se poursuivent à Doha, le vice-premier ministre et ministre de la justice Constant Mutamba ordonne la saisie des biens de l'ancien président de la République et sénateur à vie Joseph Kabila.
pour Christian Mbumb, au nom de la paix, il y'a nécessité de mettre en veilleuse certaines accusations fondées ou non fondées.
"La justice congolaise doit comprendre que lorsque nous sommes entrain d'envisager la paix, les problèmes dont les politiques sont accusés doivent être mis en veilleuse. Parce qu'en terme de paix on a pas à se reprocher de quoi que ce soit". a-t-il conclu.
La déclaration conjointe du quatuor de l'opposition coïncide avec une importante séquence diplomatique qui s’est déroulée mercredi 30 avril à Doha, alors que la République démocratique du Congo et le Rwanda doivent présenter, le 2 mai à Washington, un projet d’accord de cessez-le-feu dans l’est du pays, en proie aux violences. Réunis dans la capitale qatarie, des représentants du Rwanda, de la RDC, du Qatar, des États-Unis, de la France et du Togo ont réaffirmé leur engagement commun en faveur de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs. Cette réunion s’inscrit dans la continuité du sommet trilatéral organisé le 18 mars à Doha entre les présidents congolais, rwandais et qatari.
Etienne Kankwende